Samedi 13 mars 2010 à 22:54

 http://livremania.unblog.fr/files/2009/08/9782253149101.jpg

(Le Livre de Poche, 5,00€, 121 pages)
ISBN 2-253-14910-1

Jeanne, la narratrice, une jeune adolescente, pourrait être la petite soeur d'Alice, l'héroïne de Lewis Carroll, précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés. Avec son frère aîné, Thomas, elle voyage beaucoup : leurs parents sont séparés et vivent chacun d'un côté de l'Atlantique. Un jour, leur bateau fait naufrage et, seuls rescapés, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue. Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvrent un territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se maquillent, se marient. C'est une promenade dans la ville des mots, pleine d'humour et de poésie, où les règles s'énoncent avec légèreté.
 Jeanne. Comme Jeanne d’Arc ou Jeanne Hachette. Elle paraît douce, timide, rêveuse et petite pour ses dix ans, mais n’en profitez pas pour l'attaquer : elle sait se défendre ! Age mental : environ quatorze ans.
Thomas, son grand-frère. Quatorze ans. Il appartient à une race globalement malfaisante : les garçons. Age mental : à peu près dix ans. Jeanne et Thomas forment donc un couple frère-sœur très banal.
Comme leurs parents, incapables de vivre ensemble, ont pris la sage décision de vivre chacun d'un côté de l’Atlantique, Jeanne et Thomas ont de nombreuses occasions de voyager. Par bateau. Car les avions, ça s’écrase au décollage.
L’ennui, c'est que les bateaux, ça fait naufrage. Surtout quand l’océan se met en colère, que le vent souffle avec furie, que la tempête jette contre le paquebot des montagnes liquides. Jeanne et Thomas sont les seuls à savoir que les mots peuvent servir de bouées de sauvetage. Que l'on peut s'accrocher aux mots quand tout le reste explose. Lequel a choisi Thomas ? Ferrari, football ? Peu importe. Jeanne, elle, a pensé « douceur ». Et ça marche ! Jeanne et Thomas sont les seuls survivants du naufrage. Robinsons échoués sur le sable d’un îlot, petits princes sur le désert d’une plage. Seuls ? Pas longtemps. Ils sont recueillis par monsieur Henri, qui a une si belle façon de gratter sa guitare pour jouer des berceuses, des chansons douces.et son neveu, «un ado géant, habillé de couleurs criardes», un grand noir aux grands yeux verts : «pas de doute, un neveu sublime». Et voici Jeanne et Thomas en route pour une visite guidée de l’île, en commençant par le marché aux mots, où les poètes trouvent des rimes inédites, où les amants cherchent des mots d'amour, où les curieux se penchent sur les étymologies. L’après-midi, promenade en pirogue : un îlot désert, brûlé «comme une galette des rois trop longtemps laissée dans le four». «Un plateau rocheux marron foncé, détergé, délavé, récuré.» Une terre désolée où les gens avaient oublié de nommer les choses : «à force de n'être jamais appelées, elles sont devenues tristes, de plus en plus maigres, et puis elles sont mortes. Mortes, faute de preuves d'attention ; mortes, une à une, de désamour». Jeanne et Thomas apprennent ainsi de monsieur Henri que «vingt-cinq langues meurent chaque année. Elles meurent, faute d'avoir été parlées. […] Voilà pourquoi les déserts peu à peu nous envahissent.» Heureusement, monsieur Henri est là ; et la nommeuse, qui redonne vie aux choses en les nommant ; et l'hôpital des mots ; et l'usine à faire des phrases. La belle aventure continue, malgré la sinistre madame Jargonos ; malgré le triste roi Nécrole et ses hélicoptères de combat… Jusqu'à ce que monsieur Henri trouve la rime à sa chanson : «Une chanson douce Que me chantait ma maman. En suçant mon pouce, J'écoutais en m'endormant.» Jusqu'à ce que deux hydravions amerrissent pour venir chercher Jeanne et Thomas. DEUX hydravions... Et peut-être que les mots.

Pour les enfants de 7 à 77 ans, ce charmant petit conte illustré de dessins dans l’esprit du «Petit prince». Cette aventure de Jeanne et Thomas au pays des mots qui peut nous donner – ou nous rendre & l’amour de la langue, l’amour des mots, l’amour de la grammaire, cette chanson douce que nous oublions si souvent de chanter.

http://bibliobs.nouvelobs.com/files/BibliObs.com/Erik_Orsenna.jpg
Erik Orsenna, de son véritable nom Erik Arnoult, est un romancier, un intellectuel, et académicien français, né le 22 mars 1947 à Paris.

Dans ma PAL/LAL :
Deux Etés, Longtemps, Les Chevaliers du Subjonctif

Autres critiques :   ~La Révolte des accents~, ~Les Chevaliers du subjonctif~

Ils en parlent :
100choses, Melisende, Liyah 

 

 

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Publié par Elora

Samedi 13 mars 2010 à 9:29

http://marilyne.m.a.pic.centerblog.net/rl09qhqs.jpg(Le Livre de Poche, 5,00€, 218 pages)
ISBN 2-253-15055-X


Que faire lorsque l’on tombe amoureux d’une jeune femme au cours d’un déjeuner, et qu’on découvre au dessert qu’elle se déplace en fauteuil roulant ?
Hélène est lion ascendant lion, championne de voltige aérienne. C’est la fille la plus sexy, la plus joyeuse et la moins facile que Thomas ait jamais rencontrée…
Arraché à sa routine, malmené, envoûté par cette « demi-pensionnaire » qui l’initie à la vraie liberté, il comprendra au bout du compte que c’est lui qui vivait comme un infirme. Et qu’une femme assise peut parfois aider un homme à se relever.
Prix Goncourt 1994 pour Un Aller Simple, Didier Van Cauwelaert nous offre ici un roman d’amour fou, drôle et tendre, salué par la critique comme une de ses grandes réussites.

Il est difficile de parler d’une histoire d’amour pareille quand on est une fille. « Elle aime les romans à l’eau de rose. », « Elle aime les livres bêtes. », « Une histoire d’amour, c’est forcément insipide, sans intérêt, toujours la même chose (barrer la mention inutile) », « De toutes façons, il écrit toujours des histoires d’amour Van Cauwelaert. » On les entend de loin les langues de vipère. Bien que Van Cauwelaert ne soit pas à son coup d’essai concernant le décryptage des relations amoureuses dont le point de départ est particulier, ce roman n’en reste pas moins surprenant, passionnant, envoûtant. En bref, un coup de maestro. Tous les sentiments que le lecteur trouvait dans d’autres œuvres comme L’Education d’une fée ou encore Rencontre sous X sont multiplié par 1000 dans La Demi-pensionnaire, pour celui qui sait entendre, écouter et comprendre.
On est malmené par le livre, on le referme, perturbé tellement l’auteur nous malmène. Il ne nous épargne rien : l’amour, la peur, l’abandon, la solitude, l’incompréhension, la blessure au propre comme au figuré…à croire qu’il a tout vécu de façon très personnelle.
L’écriture et le style ne sont pas prétentieux. Au contraire, Didier Van Cauwelaert a choisi la simplicité sans jamais se départir de son humour dévastateur. « Sans me vanter, ce gars est assez fascinant. Origines certaines, appellation contrôlée, sens de l’honneur, dévouement, contradictions à la pelle […] »
Ce roman de 219 pages (Livre de Poche) ne se définit pas comme un conte de fée. Hélène n’attend pas le prince charmant qui la sauvera d’une situation délicate. Thomas ne ressemble que très peu au Prince Charmant, mis à part l’âge. L’apparente indépendance de la jeune femme cache bien des besoins, des espoirs. Au fond, ce n’est pas l’amour qu’elle cherche mais quelqu’un qui lui donnera le goût de vivre ses passions, lorsque la Justice aura achevé son travail. Et Thomas, se rapprochant de Shrek, dans un sens, n’a pas les épaules pour la porter toujours. Mais chacun va se surprendre en même temps que l’autre et que l’auteur. Pas de grands tournants révolutionnant toute l’histoire mais des situations atypiques.
Sans être le livre du siècle portant son auteur au rang de demi-Dieu, il est néanmoins à découvrir comme un petit bijou.

Lecture commune avec
LaSardine, Erell


Didier Van Cauwelaert est un écrivain français, né le 29 juillet 1960 à Nice, issu d'une famille ayant des origines belges.

Autres critiques :
Rencontre sous X

Dans ma PAL/LAL : Attirances, Hors de moi


Ils en parlent :
La Sardine, Erell.



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Publié par Elora

Vendredi 12 mars 2010 à 12:39

http://www.decitre.fr/gi/19/9782253119319FS.gif(Le Livre de Poche, 5,50€, 252 pages)
ISBN 978-2-253-11931-9


" La pièce montée arrive, sur un plateau immense porté par deux serveurs. Vincent voit osciller au rythme de leur marche cette tour de Babel en choux à la crème, surmontée du traditionnel couple de mariés. Il se dit : C'est moi, ce petit bonhomme, tout en haut. C'est moi. Il se demande qui a pu inventer un gâteau aussi ridicule. Cette pyramide grotesque ponctuée de petits grains de sucre argentés, de feuilles de pain azyme vert pistache et de roses en pâte d'amande, cette monstruosité pâtissière sur son socle de nougatine. Et ce couple de mariés perché au sommet, qu'est-ce qu'il symbolise, au juste ? Les épreuves surmontées à deux ? L'ascension périlleuse jusqu'au septième ciel ? La prétention de ceux qui s'imaginent que l'amour va durer toujours ? "

 

Bérengère et Vincent se marient. En grandes pompes. Tout a été préparé avec soin par Bérengère, aidée de sa mère et de ses sœurs. Elle veut que leur mariage soit parfait, de la tenue des enfants d’honneur à sa propre robe, en passant par les enfants d’honneur eux-mêmes.

Comme bien des mariages, celui-ci est l’occasion privilégiée de réunir des personnages qui en temps ordinaire n’auraient eu que très peu de chance de se rencontrer. Il fait se côtoyer, voire se confronter, des personnalités fort différentes animées pour certaines soit de bons sentiments qui dégoulinent surtout ce jour-là, soit de rancœurs familiales lointaines ou animosités filiales qui se réveillent pour l’occasion.
Neuf personnes vont chacune à leur tour nous raconter ce mariage, mais aussi nous parler de la famille des mariés, de leur vision de l’amour, de leur vie, de la vie.

Les neuf chapitres, donc, se succèdent avec entrain dans un style un peu trop simple. On sourit, on est un peu triste mais très rarement aux larmes. Les surprises sont très peu, et même pas du tout, présentes. Mais, avouons-le,ce livre aborde des sujets aussi sérieux que variés tels que l’homosexualité, la marginalité, le handicap… à la même hauteur que les autres événements et c’est dommage. Pourtant, l’histoire était un bon prétexte.

A lire pour détendre ses neurones après une dure journée mais il ne faut pas attendre de ce roman de grandes découvertes ni de grandes révélations.

http://crdp.ac-amiens.fr/cddpaisne/IMG/jpg/BlLeCallet.jpg

Après des études à l'Ecole normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, Blandine Le Callet, qui voulait devenir écrivain dès ses 10 ans, accède au poste de maître de conférence en latin à l'université Paris XII Val de Marne. Outre sa recherche en philosophie ancienne et littérature latine, elle a consacré ses travaux à la notion de monstruosité dans la Rome ancienne, et, en 2005, elle publie un essai 'Rome et ses monstres. Tome 1. Naissance d'un concept philosophique et rhétorique'. Son premier roman 'Une pièce montée' paraît en 2006. Blandine Le Callet est mariée et mère de trois enfants. .


Ils en parlent :Carol[ine], Clarabel, Choupynette

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Publié par Elora

Vendredi 12 mars 2010 à 12:28

http://www.collider.com/uploads/imageGallery/Coraline/coraline_book_neil_gaiman.jpg

 (Albin Michel, 10,00€, 161 pages)
ISBN 2-226-14019-0

  
Coraline vient de déménager et découvre son environnement, une étrange maison qu'elle et ses parents partagent avec des voisins peu communs : deux anciennes actrices et un vieux toqué éleveur de souris savantes. "Je suis une exploratrice !", clame Coraline. Gare pourtant : derrière la porte condamnée, un monde magique et effrayant l'attend.
Attention, grand frisson. En lisant ce livre, on a l'impression de regarder un film d'horreur d'autant plus horrible que sa bande-son serait une petite chanson enfantine répétitive et lancinante. Cette petite merveille renoue magistralement avec la pure tradition du conte de fées, merveilleux et terrifiant, mêlant avec raffinement naïveté et cruauté. On a peur, comme Coraline : pas vraiment, parce qu'on n'est pas dans le réel. Et, en même temps, on en est tellement près qu'on a peur quand même… Mais on y prend un énorme plaisir. L'écriture de Neil Gaiman est magnifique, simple et subtile, alliant une narration qui semble couler de source, un sens du détail et un art de l'image délectables. C'est assez complexe pour être irracontable, assez limpide pour être lu dès 9 ans… et relu à l'infini avec la même fascination. Un pur chef-d'œuvre dans la tradition de Lewis Carrol. La nouvelle Alice s'appelle Coraline. À partir de 10 ans. --Pascale Wester  

Coraline vient d'emménager dans une étrange maison et, comme ses parents n'ont pas le temps de s'occuper d'elle, elle décide de jouer les exploratrices. Ouvrant une porte condamnée, elle pénètre dans un appartement identique au sien. Identique, et pourtant...
Dans la droite ligne d'Alice au pays des merveilles, ce roman séduira très certainement de nombreux petits et grands.
 
Ce livre dont l’ambiance est à mi-chemin entre l’univers de Lewis Caroll et celui de Tim Burton n’a, au premier abord, pas plus de qualités qu’un autre livre, dans une période où la littérature Jeunesse voit naitre beaucoup de livres Fantasy.  De plus, les ingrédients sont déjà vus et revus. 
 
Les descriptions manquent, parfois. Il est difficile de se faire une image de Coraline (à ne pas confondre avec Caroline) alors que, pour certains de ses camarades, c’est d’une simplicité enfantine ! Qui plus est, le dynamisme est assez mal rodé. Il arrive que le lecteur soit enrôlé dans un événement débutant de manière palpitante mais qui retombe, au final, comme un mauvais soufflé.
 
Cependant, bien que le roman manque d’aboutissements psychologiques ou dynamiques, on se laisse porter par cette histoire agréable à découvrir et relativement abordable grâce à un attachement à la vie réelle et « normale » : Coraline n’est pas surdouée, elle a deux parents qui travaillent sans être excessivement riches…  On s’attache aux personnages mais surtout aux multiples animaux : même les araignées deviennent agréables !
 
On ne sait à qui donner ce livre : les plus jeunes risqueraient de le trouver trop sombre, trop macabre et les adultes courent le danger de s’ennuyer…

Challenge ABC et Ces livres qu'on ne s'imaginerait pas lire

http://absolutezone.files.wordpress.com/2009/06/neil.jpg
Neil Gaiman (né le 10 novembre 1960 à Portchester) est un auteur britannique de romans et de scénarios de bande dessinée vivant aux États-Unis. Auteur prolifique et polyvalent, il a percé sur la scène du fantastique anglo-saxon grâce à sa série Sandman publiée par DC comics dans les années 1990.

 

Ils en parlent : Karine :), Matilda,


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Publié par Elora

Jeudi 11 mars 2010 à 10:41

 

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/8/8/8/9782264046888.jpg(10-18, 7,90€, 246 pages)
ISBN 978-2-264-04688-8



" Anna est morte avant l'aube. À dire vrai, je n'étais pas là quand c'est arrivé. J'étais allé sur le perron de la clinique respirer à fond l'air noir et lustré du matin. Et pendant ce moment si calme, si lugubre, j'ai repensé à un autre moment, des années auparavant, dans l'eau, ce fameux été à Ballymoins. J'étais allé nager tout seul, je ne sais pas pourquoi, ni où Chloé et Myles étaient passés ; sans doute étaient-ils partis quelque part avec leurs parents, ce devait être une des dernières balades qu'ils ont faites ensemble, la toute dernière peut-être. " Après la mort de sa femme, Max se réfugie dans le petit village du bord de mer où, enfant, il vécut l'été qui allait façonner le reste de son existence. Assailli par le chagrin, la colère, la douleur de la vie sans Anna, Max va comprendre ce qui s'est vraiment produit, cet été-là. Comprendre pourquoi " le passé cogne en lui, comme un second cœur ".

La mer, auréolé de l’un des plus prestigieux prix anglo-saxons Booker Prize, est un roman intelligent.
L’intérêt de ce roman se trouve essentiellement dans sa poésie. Les métaphores sont d’une justesse incroyable, touchantes. Cette œuvre est d’une gigantesque finesse. Tout l’art de l’auteur réside dans les non-dits ce qui fait de ce roman, pourtant passionnant, une lecture ardue autant pour l’écriture que pour l’histoire.
La plume avance lentement mais avec puissance dans le temps, puis revient à pas feutrés, et progresse à nouveau, charrie les sentiments, remue les destins, reprend les corps ou les épargne, telle la mécanique de la mer dans ses flux et reflux. On vit ce roman comme une journée grise au bord d’une mer nordique. Il prend aux tripes, à qui sait écouter la mer.
Magistralement composé et écrit, La Mer est un roman d’une beauté envoûtante, mélancolique et sensuelle, sur l’amour, la perte et le pouvoir de la mémoire.

S’il faut choisir un livre irlandais, il est à mettre en haut de la pile et à déguster sans modération sous la couette pour mieux résister à la tempête des sentiments.
Avec ce roman, c’est le vent du large qui souffle dans notre crâne.

CHALLENGE ABC

http://www.hcs.harvard.edu/~hbr/issues/7.2winter06/images/banville.jpg

John Banville (né le 8 décembre 1945 à Wexford, Irlande) est un journaliste et écrivain irlandais qui vit actuellement à Dublin. Il est considéré comme l'un des auteurs vivants les plus importants de langue anglaise. Il est lauréat d'un prix Booker.

Il écrit exclusivement en anglais, surtout de la prose et des critiques littéraires. Il rédige en particulier la section littéraire du Irish Times.

Connu pour son style précis, que certains qualifieraient de froid, son ingéniosité et son humour évoquent Nabokov. Il a fait également une incursion dans le roman noir sous le pseudonyme de Benjamin Black.

Ils en parlent :
Choupynette
Lecture : Février 2010


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Publié par Elora

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