(Editions Héloïse d'Ormesson, 22€, 356 pages)
ISBN 978-2-35087-045-8
Elle s’appelait Sarah. Elle avait 10 ans en Juillet 1942 et s’apprêtait à vivre la rafle du Vél d’Hiv. En essayant de protéger son frère, elle a lié son destin avec celui d’une autre famille alors que rien ne les destinait à se rencontrer. En 2002, pour la commémoration du 60ème anniversaire de la rafle, la journaliste américaine Julia Jarmond entame des recherches. Elle se retrouve confrontée au silence qui couvre cette page cruelle de l’Histoire. Julia tente de répondre à ses questions sur un événement qu’elle ne connaît pas et de retracer le parcours de Sarah, malgré le négationnisme de nombreux Français. Que s’est-il passé ? Qu’est-elle devenue ? Est-elle encore en vie ?
Ce roman est rythmé par l’alternance des chapitres entre l’histoire de Sarah en 1942 et la vie de Julia qui, contre l’avis de son entourage et malgré les problèmes de sa vie quotidienne, s’attache à en savoir plus.
Ce roman est le 9ème écrit par Tatiana De Rosnay mais il s’agit de son premier rédigé dans sa langue maternelle qui est l’anglais. Du coup, on a du mal à retrouver la sincérité de sa plume puisque ce n'est pas elle qui l'a traduit.
Il a été publié aux éditions Héloïse d’Ormesson et a obtenu le prix Chronos 2008 catégorie Lycéens. Il connait un succès international et a été traduit dans plus de vingt pays.
Elle s’appelait Sarah est un de ces romans que l’on lit d’un trait et qui marque par sa justesse. La volonté de ne pas minimiser et de ne pas oublier un tel événement est présente tout le long du livre, ce qui est appréciable. Tatiana De Rosnay offre un hommage bouleversant à toutes les personnes qui moururent ou survécurent.
Lecture : Mars 2008