Vendredi 30 avril 2010 à 17:11



http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/1009/1009190-gf.jpg

(Babel, 4,50€, 253 pages)
ISBN 978-27427-7190-5

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

Autant le dire tout de suite, ce livre, au titre fort curieux, reconnaissons-le, est un petit bijou d’humour adressé à tous les types de lecteurs.

Cette rencontre atypique n’est pas de la grande littérature, certes. Il est vrai que le style, bien que vif et enlevé, et le vocabulaire sont parfois un peu trop familiers. De plus on trouve dans ce roman quelques procédés non seulement faciles mais répétitifs. De quoi énerver les personnes qui aiment les histoires qui avancent, les impatients, quoi ! Les mêmes moments racontés deux fois, même avec des visions différentes finissent par fatiguer.  Mais il n’y a pas un mot de trop ni de description exagérée. La mayonnaise de la magie prend l’histoire nous permet de passer un moment très agréable grâce à ces situations provoquées par l’antagonisme des personnages.

Justement, parlons-en de ces personnages : la fille de la ville, bibliothécaire extrêmement cultivée contre l’agriculteur bourru au cœur caché sous d’épaisses couches de pulls et de soucis pour maintenir sa ferme sur les rails. Katarina Mazetti arrive à ne pas tomber dans la caricature tout en faisant des remarques bien vues. Chacun de ces deux personnages, aux noms affreux (Désirée et Benny), devient de plus en plus attachant au fur et à mesure des pages. Ces deux-là sont habités de sincérité et de réalisme. On comprend mieux les peurs, les « Pourquoi ? » et les « Comment ? » de ces deux types de personnes affrontant une attirance à « l’autre ». En jouant sur le choc culturel, les différences et en prenant nullement partie, l’auteur démontre avec une certaine finesse combien il peut être difficile d’appréhender la personne en face de soi. La psychologie des personnages est belle et bien présente mais d’une façon implicite.

Le dernier quart de ce roman de 253 pages (chez Babel) est un peu attendu et laisse une trop grande ouverture pour un second tome et, du coup, ne stimule pas vraiment l’imagination. Dommage. Le roman était pourtant bien parti et les petites « fautes de parcours » auraient pu être tout excusées…

Pauvre lecteur, qui que tu sois, ne te soucie point du titre de ce livre. Tu n’y trouveras ni détails morbides, ni grandes réflexions théologiques, simplement une histoire à l’eau de rose un peu plus poussée que les autres. Il s’agit tout bonnement d’une histoire légère sur les événements de la vie, le destin diront certains…

La détente des zygomatiques est assurée. 


http://www.schildts.fi/user_data/pix/forfattare/katarina_mazetti.jpgIls en Parlent : Hécléa, Livresque, Nane
Lecture : Avril 2010



 
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Publié par Elora

Dimanche 25 avril 2010 à 10:55

http://mes-lectures.cowblog.fr/images/Eleonore.jpg
Et oui, voilà mon blog également contaminé par le virus "Un Dimanche...en photo" de Liyah ! Le principe est très simple : la publication d'une de ses propres photos tous les Dimanche. Pas de thèmes. Pas d'obligations. Pas d'inscriptions.

Pour ma première participation, ce sera un portrait de cette sublime connemara nommée Eléonore. Arrivée en 2002 au centre équestre, cette petite jument a été un coup de coeur pour moi. J'aime quand elle part au triple galop sur un obstacle. Même pas peur parce que je sais que ce n'est pas pour me faire un sale coup. J'aime quand elle fait semblant d'être méchante. Elle a ses préférences. J'aime sa petite bouille toujours curieuse. J'aime son talent pour ouvrir les boites de pansage pour y chercher les bonbons.

C'est la jument de mes premiers et seuls concours.

Pour l'anecdote, elle est maman d'un petit Valéo qui va avoir un an, le 23 Mai...le jour de mon anniversaire ! C'est mon (presque) jumeau.


http://mes-lectures.cowblog.fr/images/853416266659938815791206938828816147682882n.jpg
D'autres Dimanche en photos : Melissende, Liyah, MyaRosa, Lisalor, Cacahuète...



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Publié par Elora

Samedi 24 avril 2010 à 19:20

http://www.garfield-et-cie-blog.com/wp-content/uploads/2008/05/garfield-44_strips_page_21-copie.jpg

Garfield est une BD humoristique américaine de Jim Davis, dont les premiers strips ont été publiés dans plusieurs journaux en 1978. La première BD se fait publier en 1984. Aujourd’hui, 49 tomes sont sur le marché ainsi que 11 hors-séries.

Garfield, ce gros chat roux qui ne pense qu’à dormir, manger et embêter ses compagnons d’infortunes, a deux colocataires : Jon, l’humain blasé et à côté de la plaque, célibataire et aux mœurs bizarres et Odie, le chien à la langue pendante et bien embêtant.

Ce trio de choc, parfois dérangé par des intrus (la souris, la vétérinaire, les parents…), est hilarant. Chaque blague, ne dépassant pas une page, est synonyme de réussite.

De nombreux produits dérivés, notamment des films, en ont été tirés mais aucun n’arrive à la cheville de notre Garfield original.

en gras = j'ai lu

1 Garfield prend du poids
2 Faut pas s'en faire Dargaud
3 Les yeux plus gros que le ventre
4 La faim justifie les moyens
5 Moi, on m'aime
6 Une lasagne pour mon royaume
7 La diète, jamais
8 Qui dort, dîne !
9 La bonne vie !
10 Tiens bon la rampe
11 Ah ! le farniente
12 Fainéant et gourmand
13 Je suis beau
14 Garfield lave plus blanc
15 Garfield fait boule de neige
16 Garfield fait feu de tout bois
17 Garfield n'est pas un cadeau
18 Garfield dort sur ses deux oreilles
19 Garfield travaille du chapeau
20 Garfield ne se mouille pas
21 La soupe est froide
22 Garfield n'oublie pas sa brosse à dent
23 Garfield est un drôle de pistolet
24 Garfield se prend au jeu
25 Garfield est sur la mauvaise pente
26 Ca déménage!
27 Garfield se la coule douce
28 Garfield fait des vagues
29 En roue libre
30 Dur de la feuille
31 Ma soupière bien aimée
32 Le début de la faim
33 Garfield a une idée géniale
34 Garfield mange plus vite que son ombre
35 Demandez le programme
36 Tout schuss
37 C'est la fête !
38 Chat Académie
39 Garfield fait son cinéma
40 Garfield fait le poids
41 Garfield va au panier
42 Devine qui vient dîner ce soir?
43 The King Dargaud
44 Un amour de lapin
45 Où est Garfield?
46 Moi, gourmand ?
47 Garfield un peu, beaucoup, à la folie
48 Au travail !
49 A table !


Publié par Elora

Mercredi 21 avril 2010 à 19:13

http://www.decitre.fr/gi/02/9782253154402FS.gif

(Le Livre de Poche, 4,50€, 156 pages)
ISBN : 978-22531-5440-2


Il a mis la Sainte Vierge dans les w.-c. de l'institution Saint-Joseph. Il regarde les dames toutes nues dans les livres.
Et, surtout, il a fait à Dieu une promesse qu'il va certainement ne pas tenir.
Le petit Jean-Louis a toutes les bonnes raisons pour aller cuire dans les marmites de l'enfer. Pourtant, quelquefois, il va au ciel. Quand Alfred Cortot lui joue Chopin, quand Luis Mariano lui chante La Belle de Cadix...
Après ses démêlés avec un père alcoolique (Il a jamais tué personne, mon papa), ses démêlés avec le Père éternel.

Une fois de plus, Jean-Louis Fournier, connu le plus souvent pour son très controversé livre « Où on va, Papa ? », nous livre ses déboires d’enfance. On connaissait déjà ses problèmes avec son père, médecin alcoolique et violent, et le revoilà nous contant ses démêlés avec Dieu et ses comparses, tellement présents qu’ils nous écœurent presque dès le premier tiers du livre.

 Et pourtant… On a envie de savoir ce qui va emmener ce petit garçon hors des sentiers battus, ce que pense ce petit bonhomme contre lequel le sort s’acharne, ce qu’il va devenir… Ce gosse, on voudrait presque le prendre par la main. C’est qu’il fait un peu pitié, le petit Jean-Louis, à se faire sans cesse rabroué et pris pour un imbécile ; à croire que l’auteur écrit ainsi pour qu’on l’excuse dans sa vie d’adulte mais ce n’est pas comme ça que cela se passe dans la vraie vie !

 Ce livre se lit en très peu de temps : 2h heures comme très grand maximum. Il en faudra fort probablement moins pour l’oublier. Le style de Jean-Louis Fournier est d’une simplicité hors-norme. Le langage  colle à merveille avec le thème de l’enfance.  Au moins, il a su raconter son enfance en (relatif) bas âge, avec les mêmes mots que s’il avait écrit le livre à ce moment-là. Cependant, il manque ce truc qui permet aux lecteurs de s’attarder pour mieux s’imprégner de ce monde que l’auteur décrit.

 Du coup, difficile d’accrocher à ce livre autobiographique où on ne ressent presque rien, où on ne retrouve rien « à nous ».

 De plus, les lecteurs ayant découvert et apprécié « Où on va, Papa ? » ne retrouveront pas cet humour cynique et noir.

 Bref, ce livre est peut-être intéressant pour les personnes portées sur l’impact des religions dans la vie d’un petit d’homme sinon, que dire à part passer votre chemin, Messieurs, dames ? Rien. Absolument rien.

http://mag.herault.fr/files/atarroux/Jean-Louis-Fournier.jpg
Jean-Louis Fournier est un écrivain, humoriste et réalisateur de télévision né à Arras le 19 décembre 1938. 

Il est le fils du médecin Paul Léandre Emile Fournier (23 août 1911 à Avesnes-le-Comte - 4 mai 1954 à Arras) et de Marie-Thérèse Françoise Camille Delcourt (17 juillet 1916 à Saint-Pol-sur-Ternoise - 20 septembre 1998 à Arras), rédactrice.
Il est le créateur, entre autres, de La Noiraude et d'Antivol, l'oiseau qui avait le vertige. Par ailleurs, il fut le complice de Pierre Desproges en réalisant les épisodes de La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, ainsi que les captations de ses spectacles au Théâtre Grévin (1984) et au Théâtre Fontaine (1986). C'est également à lui que l'on doit l'intitulé de la dépêche AFP annonçant le décès de l'humoriste: "Pierre Desproges est mort d'un cancer. Etonnant non ?". Il adore Ionesco.
En 2008, Jean-Louis Fournier publia le roman Où on va, papa ? dans lequel il décrit sa relation avec ses deux fils handicapés. Le livre, qui a reçu le Prix Femina, a suscité un certain nombre de controverses, et a provoqué une réponse de la mère des deux garçons.

Du même auteur :
~Il a jamais tué personne, mon Papa, ~Où on va, Papa ?

Dans ma LAL :
Le curriculum vitae de Dieu
(essai)
Je vais t'apprendre la politesse, p'tit con (essai)

Ils en parlent :
Pimprenelle,

Lecture : Avril 2010

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Publié par Elora

Dimanche 18 avril 2010 à 19:03

Héhé ! Encore une fois, je devance les tagueurs après avoir trouvé ce questionnaire sur Tulisquoi.
Et Liyah m'a taguée !

Le principal trait de mon caractère : La peur
La qualité que je préfère chez un homme : Le caractère trempé
La qualité que je préfère chez une femme : Le soin
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : Le rire et la confiance.
Mon principal défaut : Beaucoup trop timide et renfermée
Mon occupation préférée : L'équitation et la lecture. (trop égaux pour être séparés)
Mon rêve de bonheur : Vivre au milieu de nulle part, dans une vieille ferme en pierre,entourée de champs et avec la mer pas loin. Moi, entourée de chevaux et d'un homme au caractère trempé et surprenant.
Quel serait mon plus grand malheur ? J'ai toujours l'impression que Chaque malheur qui me tombe dessus, c'est le pire...
Ce que je voudrais être : L'insouciance heureuse.
Le pays où je désirerais vivre : mes rêves. ^^
La couleur que je préfère : Le bleu sauf le bleu marine
La fleur que j’aime : La fleur du cerisier
L’oiseau que je préfère : Le flamand rose.
Mes auteurs favoris en prose : Tatiana de Rosnay, Alessandro Baricco et Jérôme Garcin
Mes poètes préférés : Baudelaire
Mes héros dans la fiction : Les hommes de chevaux, les personnes qui vivent un drame, les personnes qui SONT la vie.
Mes héroïnes favorites dans la fiction : Généralement, je n'en ai pas. Autant les héros peuvent représenter mes fantasmes, autant les héroïnes m'énervent souvent. Les filles qui sont capables de tout claquer pour faire autre chose.
Mes compositeurs préférés : Euh ? Chostakovitch (La Valse n°2 ♥)
Mes peintres favoris : Picasso et Monsieur Théodore Géricault
Mes héros dans la vie réelle : Federico Garcia Lorca, Théodore Géricault.
Mes héroïnes dans l’histoire : Aucune qui me vienne à l'esprit
Mes noms favoris : Benjamin, Enzo, Anna, Elora
Ce que je déteste par-dessus tout : La méchanceté, ma bêtise humaine
Personnages historiques que je méprise le plus : les dictateurs
Le fait militaire que j’admire le plus : J'admire le militaire, à la base...
La réforme que j’estime le plus : les congés payés, ça marche ?
Le don de la nature que je voudrais avoir : être douée
Comment j’aimerais mourir : A cheval !
État présent de mon esprit : la fatigue d'une fille blasée.
Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence : Aucune, je crois que je suis trop perfectionniste.
Ma devise : Je vois parfois dans le regard d'un cheval la beauté inhumaine d'un monde d'avant le passage des hommes. (Bartabas)

Alors, je propose à MeL, Melissende, Matilda, Lelanie & tous ceux qui le veulent !

Publié par Elora

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