(Editions Mille et une nuits, 2,50€, 79 pages)
ISBN 2-84205-464-4
ISBN 2-84205-464-4
A la fin du XVIIIe siècle, un vallon ensommeillé sur les bords de l'Hudson où vit une paisible communauté d'origine hollandaise...
La légende qui s'y colporte d'un fantomatique cavalier furieux vient à menacer la quiétude de ses habitants. On raconte qu'il décapite dans sa course folle tous ceux qu'il rencontre, et lui-même serait sans tête... Sur un ton parodique, Washington Irving (1783-1859) brocarde un rêve américain qui tourne rapidement au cauchemar. La Légende du Cavalier sans tête constitue un surprenant mélange d'enchantement et de fantastique.
La légende qui s'y colporte d'un fantomatique cavalier furieux vient à menacer la quiétude de ses habitants. On raconte qu'il décapite dans sa course folle tous ceux qu'il rencontre, et lui-même serait sans tête... Sur un ton parodique, Washington Irving (1783-1859) brocarde un rêve américain qui tourne rapidement au cauchemar. La Légende du Cavalier sans tête constitue un surprenant mélange d'enchantement et de fantastique.
Tout le monde (ou presque) connait le film qui en a été tiré, avec le sublime Johnny Depp…dont le visage nous suit durant cette soixantaine de pages. Ce livre est en revanche, moins connu. Dans un sens, on comprend aisément pourquoi. A la lecture, cette légende n’a ni queue ni tête avec analepses, prolepses, départ en force vers l’imaginaire, retour surprenant et très difficile à la réalité du conteur, à foison. Pourtant, quelque chose fait que l’on tient bon pour dévorer ce peu de pages. La situation attise notre curiosité : légende existante de la Grande-Bretagne de la fin du 18ème siècle ou pur délire de Washington Irving ? A chacun de se forger son avis, d’y réfléchir. Il est vrai qu’on a envie d’y croire mais la narration est brinquebalante, le style maladroit. Parfois, on lutte pour comprendre les phrases biscornues, très philosophiques de l’époque… Ici, on désespère de la platitude, de la simplicité du propos et les idées en bazar… Oui, quelques remarques, quelques passages sont pas mal, font monter la pression mais les défauts déjà cités jouent bien trop en la défaveur de cette légende sous forme de nouvelle.
Cependant, son adaptation par Tim Burton est remarquable. Elle remet de l’ordre dans les idées de Washington Irving sans oublier la patte particulière mais excellente du réalisateur. Les acteurs rentrent à merveille dans la peau des personnages et rendent cette légende accessible, tellement croyable. Bref, ce film donne à l’imagination de quoi fonctionner et laisse rêveur.
Washington Irving, né le 3 avril 1782 dans le quartier de Manhattan, à New York, mort le 28 novembre 1859 à Tarrytown, est un écrivain américain du début du XIXe siècle. Son prénom lui a été donné en hommage à George Washington. Il a publié sous les pseudonymes de Geoffrey Crayon, gentleman, de Dietrich Knickerbocker et de Jonathan Oldstyle. Il est surtout connu pour ses nouvelles, mais il a aussi écrit de nombreux essais et biographies.
Washington Irving, né le 3 avril 1782 dans le quartier de Manhattan, à New York, mort le 28 novembre 1859 à Tarrytown, est un écrivain américain du début du XIXe siècle. Son prénom lui a été donné en hommage à George Washington. Il a publié sous les pseudonymes de Geoffrey Crayon, gentleman, de Dietrich Knickerbocker et de Jonathan Oldstyle. Il est surtout connu pour ses nouvelles, mais il a aussi écrit de nombreux essais et biographies.
Lecture : Mars 2010