http://www.decitre.fr/gi/62/9782864246862FS.gif(Métailié, 17€, 158 pages)
ISBN 978-2-86424-686-2


L'Auteur : Alberto Torres Blandina, né à Valence, en 1975.
Biographie

Dans un aéroport, un balayeur affable et disert bavarde avec les passagers en attente, devine leur destination, leur donne des conseils, raconte des histoires passionnantes sur ses voisins, flirte avec la vendeuse de journaux. Il propose même à ses interlocuteurs en partance pour Tokyo une théorie originale : « Le Japon n’est qu’une façade. Une opération marketing comme une autre. On l’a inventé pour vendre de la technologie et ça a marché. Made in Japan est aujourd’hui le meilleur label pour vendre une voiture ou un téléviseur. »
D’histoire en histoire cet étrange balayeur nous entraîne avec humour et bonheur jusqu’au revirement final imprévu mais logique.
Le premier roman d’un jeune homme prometteur.
Ce livre a reçu le Prix Las Dos Orillas qui consiste dans la publication simultanée en Italie, Grèce, Espagne, Portugal et France.

Alberto TORRES BLANDINA vit à Valence (Espagne). Il est musicien, chanteur-compositeur et enseigne la langue et la littérature espagnoles.

On n’imagine pas d’endroit plus déshumanisé, plus froid et impersonnel qu’un aéroport. Les gens nagent dans la solitude de la multitude, vont et viennent, ne s’observent bien souvent même pas.

C’est dans ce décor qu’est planté Salvador Fuensanta, balayeur de fonction mais conteur admirable. Voyageurs esseulés, partant en quête d’élévation spirituelle, d’évasion, d’amour ou pour le travail : cet homme est pour vous.

Pour chaque rencontre, il a une histoire, une anecdote, où l’on sent que le réel et l’imaginaire s’entrecroisent, grandissant toujours un peu plus et main dans la main.  

Chaleureux, espiègle et bavard, cultivé tout en restant crédible, Salvador charme quiconque prend le temps de l’écouter, devient une mascotte pour le voyageur et… pour le lecteur. Peu importe ce que ce Salvador nous raconte, il nous séduit

Dans un ton ironique et malicieux, racontant ses histoires dans l’histoire, il parvient à nous faire oublier qu’il y a un narrateur et nous emporte dans chaque épisode sans qu’on ne tique sur la structure du récit. Et c’est très habile.
La fin, plus audacieuse, ne gâche rien et évite judicieusement une chute des plus banales.

Lecture : Juillet 2009