Mercredi 23 septembre 2009 à 20:41

 

La littérature à travers le temps

XVIe / Renaissance,Humanisme, Baroque

1531 : Marguerite de Navarre Miroir de l’âme pêcheresse
1534 : Rabelais Gargantua
1541 : Marot Psaumes
1549 : Joachim Du Bellay Défense et illustration de la langue française
1552 : Pierre de Ronsard Les amours
1558 : Joachim Du Bellay Les Regrets
1555 : Louise Labé Elégies et Sonnets
1577 : Théodore Agrippa D’Aubigné Les Tragiques
1580 – 1588 : Montaigne Les Essais


XVIIe / Classicisme

1605 -1616 : Michel de Cervantes Don Quichotte de la Mancha
1636 : Corneille Le Cid
1637 : Descartes Discours de la Méthode
1659 : Molière Les Précieuses Ridicules
1664 : La Rochefoucauld Maximes
1665 : Molière Dom Juan
1666 : Molière Le Misanthrope
1667 : Jean Racine Andromaque
1669 : Pascal Pensées (posthume)
1669 : Jean Racine Britannicus
1674 : Boileau Art Poétique
1677 : Racine Phèdre
1678 : Madame de Lafayette La Princesse de Clèves
1688 : La Bruyère Les Caractères


XVIIIe / Préromantisme

1721 : Montesquieu Lettres Persanes
1730 : Marivaux Le Jeu de l’Amour et du hasard
1731 : Abbé Prévost Manon Lescaut
1734 : Voltaire Lettres Philosophiques
1748 : Montesquieu De l’Esprit des Lois
1759 : Voltaire Candide
1761 : Rousseau La Nouvelle Héloïse
1762 : Rousseau Emile ou De l’Education
1765 : Diderot Jacques Le Fataliste
1765 – 1770 : Rousseau Les Confessions
1775 : Beaumarchais Le Barbier de Séville
1782 : Choderlos de Laclos Les Liaisons dangereuses
1784 : Beaumarchais Le Mariage de Figaro
1788 : Sade Justine


XIXe / Romantisme, drame romantique, Réalisme

1820 : Lamartine Méditations Poétiques
1830 : Stendhal Le Rouge et le Noir
1834 : Alfred de Musset Lorenzaccio
1835 : Balzac Le Père Goriot
1856 : Victor Hugo Les Contemplations
1857 : Charles Baudelaire Les Fleurs du Mal
1857 : Gustave Flaubert Madame Bovary
1862 : Victor Hugo Les Misérables
1869 : Gustave Flaubert L’Education sentimentale
1874 : Paul Verlaine Art Poétique
1877 : Emile Zola L’assommoir
1883 : Guy de Maupassant Une Vie
1885 : Emile Zola Germinal
1885 : Guy de Maupassant Bel-Ami


XXe (Dadaïsme, Surréalisme, Existentialisme, Absurde, Nouveau Roman)

1900 : Colette Claudine à l’école
1913 : Guillaume Apollinaire Alcools
1913 : Marcel Proust Du côté de chez Swann
1929 : Jean Giono Collines
1932 : Céline Voyage au bout de la nuit
1933 : André Malraux La Condition Humaine
1938 : Sartre La Nausée
1942 : Aragon Les Yeux d’Elsa
1942 : Albert Camus L’étranger
1944 : Jean Anouilh Antigone
1947 : Boris Vian L’Ecume des Jours
1958 : Simone de Beauvoir Mémoires d’une jeune fille rangée
1959 : Raymond Queneau Zazie dans le métro
1962 : Eugène Ionesco Le roi se meurt
1964 : Jean-Paul Sartre Les mots
1972 : Françoise Sagan Des Bleus à l’âme
1980 : JMG Le Clézio Désert
1981 : Nathalie Sarraute Enfance
1984 : Marguerite Duras L’Amant
1998 : Alessandro Baricco Océan Mer
1999 : Amélie Nothomb Stupeurs et Tremblements
1999 : Jean Echenoz Je m’en vais

XXIe

2002 Carlos Ruiz Zafon L'Ombre du Vent
2004 Anna Gavalda Ensemble, c'est tout

Publié par Elora

conseils, romans, littérature

Dimanche 6 septembre 2009 à 22:17

Les Conseils de mon prof de Littérature Contemporaine

*lu

A
Yann Apperry - Farrago

B
Muriel Barbery - L'Elégance du hérisson
Alessandro Baricco - Soie

Alessandro Baricco - City
Alessandro Baricco - Novecento : pianiste
José Luis Borges - Fictions
Tonino Benacquista - Quelqu'un d'autre
Pierre Bordage - Les Fables de l'Humpour

C
Tracy Chevalier - La Jeune Fille à la Perle

Philippe Claudel - Le Rapport de Brodeck
Jonathan Coe - La Maison du Sommeil
Michael Cunnigham - Les heures

D
Philippe Delerm - La première Gorgée de bière
Jean-Paul Dubois - Une vie française
Marguerite Duras - L'Amant

E
Jean Echenoz - Je m'en vais

F
Jonathan Foer - Extrêmement fort et incroyablement près

G
Anna Gavalda - L'Echappée Belle
Anna Gavalda - Ensemble, c'est tout
Sylvie Germain - Magnus

H
Mark Haddon - Le Bizarre incident du chien pendant la nuit
Eric Holder - Mme Chambon

I

J

K
Daniel Keyes - Des fleurs pour Algernon

L
JMG Le Clézio - Désert
Harper Lee - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
M

N

O

P
Daniel Pennac - La petite marchande de prose
Georges Perec - La vie, mode d'emploi
Q

R
Jean-Christophe Rufin - Globalia

S
JD Salinger - L'attrape-coeur
Nathalie Sarraute - Enfance
JP Sartre - Les mots
Shan Sa - La joueuse de Go
Dai Sijie - Balzac et la petite tailleuse chinoise


T

U

V

W
Martin Winckler - La Maladie de Sachs

X

Y

Z

Carlos Ruiz Zafon - L'Ombre du Vent

 
 

 
 

 


Mardi 23 juin 2009 à 18:18

  http://ecx.images-amazon.com/images/I/51KV1G9289L._SL500_AA240_.jpg
(Folio, 6,10€, 282 pages)
ISBN : 2-07-041958-4

 L'Auteur : Alessandro Barrico, italien né en 1958 Biographie et Bibliographie

Au bord de l'océan, à la pension Almayer, « posée sur la corniche ultime du monde », se croisent sept personnages au destin étrange et romanesque, sept naufragés de la vie qui tentent de recoller les morceaux de leur existence. Mais leur séjour est bouleversé par le souvenir d'un hallucinant naufrage d'un siècle passé et la sanglante dérive d'un radeau. Et toujours, la mer, capricieuse et fascinante...

Avec une époustouflante maîtrise, Alessandro Baricco nous offre à la fois un roman à suspense, un livre d'aventures, une méditation philosophique et un poème en prose.

Ce livre est un bijou de curiosité. Il ne se contente pas de la prose « simple » :des prières, des retours à la ligne intempestifs…Un nombre absolument incroyable de points de suspension dans la première partie du livre. Symbole de la mer ? Cette fabuleuse histoire a une ambiance très particulière et est loin d’être linéaire, pour notre plus grand plaisir. Cela a l’avantage de mettre un peu de suspense, dans le roman. La mer, même lorsqu’elle s’efface du récit, est toujours là. Quelques moments d’ennui profond font place à de délicieuses aventures, comme les humeurs de cette fascinante étendue d’eau.

Avec un style qui n’appartient qu’à lui, Alessandro Baricco prouve une fois de plus qu’il maîtrise son art de manière époustouflante. En refermant le livre, il est dur de s’en détacher.

Ce petit bijou de curiosité, est, à la fois, une méditation philosophique, un livre d’aventures et une bien belle poésie en prose.

Un livre dont on peut se délecter sans modération.


Lecture : Juin 2009

 

Publié par Elora

océan, mer, critique, italie, roman, littérature

Dimanche 14 juin 2009 à 12:27

 

http://pagesperso-orange.fr/sublimeacide/images/images/livres/chronik%20d%27une%20mort%20annonc%E9e.jpg

(Le Livre de poche, 3,00€, 116 pages)
ISBN :
2-253-04397-4

 
L'Auteur : Gabriel Garcia Marquez
Biographie 

 Les frères Vicario ont annoncé leur intention meurtrière à tous ceux qu'ils ont rencontrés, la rumeur alertant finalement le village entier, à l'exception de Santiago Nasar. Et pourtant, à l'aube, ce matin-là, Santiago Nasar sera poignardé devant sa porte. Pourquoi le crime n'a-t-il pu être évité ? Les uns n'ont rien fait, croyant à une simple fanfaronnade d'ivrognes ; d'autres ont tenté d'agir, mais un enchevêtrement complexe de contretemps et d'imprévus - souvent joyeusement burlesques -, et aussi l'ingénuité ou la rancœur et les sentiments contradictoires d'une population vivant en vase clos dans son isolement tropical, ont permis et même facilité la volonté aveugle du destin. Chronique d'une mort annoncée est un roman hallucinant où l'humour et l'imagination du grand écrivain colombien, prix Nobel de littérature, se débrident plus que jamais pour créer une nouvelle et géniale fiction sur les thèmes éternels de l'honneur et de la fatalité. 

 

 Dans ce roman (ou nouvelle ? 116 pages…), ce n'est pas le suspense qui tient le lecteur en haleine puisque tout est clair dès le début : Santiago Nasar va mourir. Tout le monde savait et personne n'a rien fait ! Mais L’auteur nous entraine dans un cercle vicieux, vertigineux, infernal d‘événements à la fois fois possible mais improbables dans leur succession. Gabriel Garcìa Marquez nous enchaine à son livre si bien que l’on ne peut plus le lâcher.
Ce livre, c’est le cheminement de la victime, dont on se demande tout au long du récit si elle a pris les choses à la légère ou si elle n'a pas été prévenue.
Dans la noirceur d’une histoire tragique, l’auteur ne tombe pas dans le pathétique et nous offre une œuvre en finesse et en poésie.

Bref, une grande œuvre contemporaine.

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