Le World Book Challenge est un challenge, sans limites de temps,  proposé par Viviane-Voyages.  Il s’agit de découvrir les auteurs des différents pays du globe.  Elle a créé une application FaceBook qui permet de donner des idées de lectures. 187 pays sont listés.

L’Attentat - Yasmina Khadra (Algérie)

Le Liseur - Bernhard Schlink (Allemagne)

Luz ou le temps sauvage – Elsa Osario (Argentine)

Lettre d’une inconnue - Stefan Zweig (Autriche)

Antechrista – Amélie Nothomb (Belgique)

L’Empreinte de l’Ange – Nancy Huston (Canada)

Le Vieux qui lisait des romans d’amour – Luis Sepúlveda (Chili)

Balzac et la Petite Tailleuse Chinoise – Dai Sijie (Chine)

Chronique d’une mort annoncée – Gabriel Garcia Márquez (Colombie)

Le Néant Quotidien – Zoé Valdés (Cuba)

L’Ombre du Vent – Carlos Ruiz Zafón (Espagne)

Virgin Suicides – Jeffrey Eugenides (Etats-Unis)

Petits Suicides entre Amis – Arto Paasilinna (Finlande)

Ensemble, c’est tout – Anna Gavalda (France)

Le portrait de Dorian Gray – Oscar Wilde (Irlande)

Océan Mer – Alessandro Baricco (Italie)

N•P – Banana Yoshimoto (Japon)

Tours et détours de la vilaine fille – Mario Vargas Llosa (Pérou)

Alice au Pays des Merveilles – Lewis Carroll (Royaume-Uni)

Le Ventre de l’Atlantique – Fatou Diome (Sénégal)

Le mec de la tombe d’à côté – Katarina Mazetti (Suède)

Les quatre filles du Dr Darwin – Leila Haddad (Tunisie)
 

La voleuse de livres – Markus Zusak (Australie)

L’alchimiste – Paulo Coehlo (Brésil)

La Vie aux aguets – William Boyd (Ghana)

Le Pays des Marées – Amitav Ghosh (Inde)

Chocolat Amer – Laura Esquivel (Mexique)

Boris Pasternak – Le Docteur Jivago (Russie)

Printemps dans un miroir brisé - Mario Benedetti (Uruguay)

La voix – Arnaldur Indridason (Islande)

Augusto Rou Bastos (Paraguay)

José Saramago (Portugal)

La plaisanterie  - Milan Kundera(République Tchèque)

Terre de Crépuscule  ou Journal d’une année noire - JM Coetzee  (Afrique du Sud)

Maison de Poupée - Henri Ibsen  (Norvège)

Le prophète - Khalil Gibran  (Liban)

Oui, je sais... Peu de nouveaux livres mais je prépare les Lectures Communes du moi de Juin. Cependant, me revoilà avec un petit tag piqué sur le blog de MeL


1) La chanson que j'écoute en ce moment : Les Bêtises - Sabine Paturel
2) Qui me rend joyeuse : Cotton Eye Joe - RedNex
3) Qui me rappelle un ex-copain : Pas besoin de toi - Joyce Jonathan
4) Qui me rappelle un ami perdu : Puisque tu pars - Jean-Jacques Goldman
5) Qui me fait pleurer : J'te l'dis quand même - Patrick Bruel
6) Qui me fait réfléchir sur le monde : Qu'est-ce que tu voulais que je lui dise ? - Bénabar
7) Qui en dit beaucoup sur moi : Si seulement je pouvais lui manquer - Calogero
8) Que j'aurais aimé écrire : The story of the impossible - Peter Von Poehl
9) Qui fait que mes amis pensent à moi quand ils l'entendent : Nuit de folie - Début de soirée
10) Qui me rappelle mon enfance : A la gueule des noyés - Calogero
11) Avec laquelle j'aime me réveiller : J'ai demandé à la lune - Indochine
12) Avec laquelle j'aime m'endormir : Le tunnel d'or - Aaron
13) Pour laquelle je ferais n'importe quoi pour l'entendre en live: L'effet Papillon - Bénabar
14) Qui me fait penser à ma solitude : Ta main - Grégoire
15) Qui n'est pas mon type de musique mais je j'aime pourtant : Sans (re)pères - Sniper
16) Avec laquelle j'aime travailler : Aucune ! J'arrive pas à me concentrer avec de la musique
17) Que j'écoute dans ma voiture :  Hors-Saison - Francis Cabrel
18) Que j'écoute en boucle sans me lasser : La première fois -Tryo

(Babel, 4,50€, 253 pages)
ISBN 978-27427-7190-5

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

Autant le dire tout de suite, ce livre, au titre fort curieux, reconnaissons-le, est un petit bijou d’humour adressé à tous les types de lecteurs.

Cette rencontre atypique n’est pas de la grande littérature, certes. Il est vrai que le style, bien que vif et enlevé, et le vocabulaire sont parfois un peu trop familiers. De plus on trouve dans ce roman quelques procédés non seulement faciles mais répétitifs. De quoi énerver les personnes qui aiment les histoires qui avancent, les impatients, quoi ! Les mêmes moments racontés deux fois, même avec des visions différentes finissent par fatiguer.  Mais il n’y a pas un mot de trop ni de description exagérée. La mayonnaise de la magie prend l’histoire nous permet de passer un moment très agréable grâce à ces situations provoquées par l’antagonisme des personnages.

Justement, parlons-en de ces personnages : la fille de la ville, bibliothécaire extrêmement cultivée contre l’agriculteur bourru au cœur caché sous d’épaisses couches de pulls et de soucis pour maintenir sa ferme sur les rails. Katarina Mazetti arrive à ne pas tomber dans la caricature tout en faisant des remarques bien vues. Chacun de ces deux personnages, aux noms affreux (Désirée et Benny), devient de plus en plus attachant au fur et à mesure des pages. Ces deux-là sont habités de sincérité et de réalisme. On comprend mieux les peurs, les « Pourquoi ? » et les « Comment ? » de ces deux types de personnes affrontant une attirance à « l’autre ». En jouant sur le choc culturel, les différences et en prenant nullement partie, l’auteur démontre avec une certaine finesse combien il peut être difficile d’appréhender la personne en face de soi. La psychologie des personnages est belle et bien présente mais d’une façon implicite.

Le dernier quart de ce roman de 253 pages (chez Babel) est un peu attendu et laisse une trop grande ouverture pour un second tome et, du coup, ne stimule pas vraiment l’imagination. Dommage. Le roman était pourtant bien parti et les petites « fautes de parcours » auraient pu être tout excusées…

Pauvre lecteur, qui que tu sois, ne te soucie point du titre de ce livre. Tu n’y trouveras ni détails morbides, ni grandes réflexions théologiques, simplement une histoire à l’eau de rose un peu plus poussée que les autres. Il s’agit tout bonnement d’une histoire légère sur les événements de la vie, le destin diront certains…

Ils en Parlent : Hécléa, Livresque, Nane

Lecture : Avril 2010