Vendredi 12 février 2010 à 11:04

http://mes-lectures.cowblog.fr/images/magasindessuicides.jpg(Pocket, 5,00€, 157 pages)
ISBN : 978-2-266-17927-0


Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...

 

La première moitié de ce roman est savoureuse: pleine de jeux de mots sur la mort, de réflexions piquantes, une ambiance particulière du fait du sujet traité mais drôle. C’est un mélange d’humour noir et de dérision qui fait paraître un achat de poison aussi banal que celui d’un poisson au marché. On espérait et on était presque convaincu que ce rythme allait se poursuivre jusqu'à la fin. Malheureusement non, le style se dégrade de façon assez rapide. Le roman devient plus grave et se rapproche surtout des histoires pour enfants ( « tout le monde, il est beau et il est gentil »).

Les noms semblent volés à Amélie Nothomb tout comme la superficialité et le manque de profondeur. Non, la réflexion n’est pas assez poussé, les personnages pas assez pensés. Evidemment, il ne fallait pas tombé dans la caricature mais l’ensemble du roman est assez plat.

 

Lire ce roman dans le métro, le bus, le train ou autre lieu public, c’est attirer les regards étonnés de ses voisins. Oser parler du suicide, sujet tabou dans notre société où ce geste est encore considéré comme un péché, était un risque à prendre. C’est fait et, malgré tout, on pouvait s’attendre à bien pire. Ce roman de Jean Teulé possède ses faiblesses mais n’est pas tombé dans l’excès (trop sombre, trop glauque ou trop « joyeux »).

Ce livre remet les plaies en perspective, rend dérisoires nos souffrances d’individu.

Pour apprécier ce court roman, il faut arriver à se mettre dans le jeu, si ce n’est dans la peau, des personnages.

http://www.babelio.com/users/AVT_Jean-Teule_70.jpeg

Jean Teulé (
Saint-Lô, Manche, 26 février 1953) est un romancier français, qui a également pratiqué la bande dessinée, le cinéma et la télévision.

Auteur de bande dessinée dans un premier temps, Jean Teulé a débuté à la télévision dans L'assiette anglaise de Bernard Rapp ou Nulle part ailleurs sur Canal+.

Homme de télévision, scénariste, comédien, cinéaste, il est avant tout écrivain. Ayant abandonné toute autre activité, il se consacre désormais à l’écriture. Il a publié, aux Éditions Julliard, Rainbow pour Rimbaud (1991), L'Œil de Pâques (1992), Ballade pour un père oublié (1995), Darling (1998) et Bord cadre (1999), Longues Peines, Les Lois de la gravité, Ô Verlaine ! (2004), Je, François Villon (2006), Le Magasin des suicides (2007), Le Montespan (2008) et Mangez-le si vous voulez(2009). Tous ses livres sont publiés en édition de poche aux éditions Pocket.

Il a également publié plusieurs bandes dessinées, fondées essentiellement sur des photos retouchées.

À la ville, Jean Teulé est le compagnon de l'actrice de cinéma Miou-Miou.



Ils en parlent : Matilda Emeralda MeL  Melisende



Lecture : Janvier 2010

 

Rendez-vous sur Hellocoton !

Publié par Elora

Jeudi 11 février 2010 à 16:00

http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782253022176.jpg

(Livre de poche, 4,00€, 221 pages)
ISBN : 2-253-02217-9


Ce livre est une invitation. Parents et adolescents, et aussi tous ceux qui souffrent de la solitude, sont conviés à venir se chauffer au feu de cette famille, à partager ses problèmes, à rire beaucoup avec elle, à pleurer parfois, mais toujours à s'y sentir bien.

Elles s’appellent Claire, Bernadette, Pauline et Cécile. Elles ont entre 21 ans et 12 ans. Leur père est médecin à Pontoise et souvent désarçonné au milieu de toutes ces filles, tandis que leur mère exerce le dur métier (Toutes les bonnes mères vous le diront) d’« écouteuse ». Les quatre filles semblent mener une vie paisible entre indépendance et douceur du cocon familial. Mais on se rend bien vite compte qu’il n’en est rien. Chacune de ces sœurs a, au fond d’elle, une envie, une passion ou un regret qui la ronge et qui va s’exacerber avec le début de l’adolescence ou l’arrivée dans l’âge adulte.

Janine Boissard offre ici un premier tome très agréable à découvrir, où il est facile, tout particulièrement pour les filles, de trouver un personnage auquel s’identifier, tant ils sont différents. L’auteur s’attache précisément à montrer que, malgré ces différences, la famille peut être soudée et dans le respect des uns et des autres. D’ailleurs, ce livre ne fait rien d’autre qu’une apologie des valeurs familiales. Certes, on pourrait dire que ce n’est que pure invention mais il est, néanmoins, nécessaire de noter que ce livre a été publié en 1977 et que, effectivement, les modèles sociaux ont pu changer.

 

Cependant, le plus grand talent de Janine Boissard réside dans le fait que, même une trentaine d’années après, on peut encore y croire. Le récit et l’écriture ne sont que simplicité et cohérence. On ne retrouve aucune exagération, si bien que l’on est amené à penser que cela a pu représenter une réalité…et certains lecteurs pourront encore croire que cela peut être encore vrai aujourd’hui.

Qui plus est, elle démontre à merveille à quel point les petits déboires de la vie ne sont presque rien dès l'or que l'on est entouré.
Quant au style, il ne révolutionne pas (et loin de là) la littérature mais, sans être ridicule et fade, il rend ce livre accessible au plus grand nombre dès 12/13 ans bien que l'on ne se rende compte de certains détails ou du poids de certains mots qu'un peu plus tard.


http://www.toutpourlesfemmes.com/conseil/local/cache-vignettes/L400xH267/janine_boissard-redim400-9b0ae.jpg

Janine Boissard, née le 18 décembre1932 à Paris, est une femme de lettres française, auteur notamment de L’esprit de famille, en plusieurs tomes, ainsi que d’autres romans, et d’une autobiographie: Vous verrez... vous m’aimerez. A 22 ans, elle publie son premier roman sous son nom d'épouse Janine Oriano : "Driss", qui connaît le succès. Elle a également écrit plusieurs scénarios pour la télévision et le cinéma.

Sur ma PAL/LAL :
L’Esprit de famille, tome 1: Les secrets du bonheur, Fayard, 1979 
L’Esprit de famille, tome 2: L'avenir de Bernadette, Fayard, 1980
L’Esprit de famille, tome 3: Claire et le bonheur, Fayard, 1981
L’Esprit de famille, tome 4: Moi Pauline, Fayard, 1981 
L’Esprit de famille, tome 5: Cécile la poison, Fayard, 1984
L’Esprit de famille, tome 6: Cécile et son amour, Fayard, 1984
Boléro , Fayard, 1995 
Marie-Tempête, Pocket, 1999 
Charlotte et Millie, Robert Laffont, 2001
Recherche grand-mère désespérément, Fayard, 2002
La Chaloupe, tome 1: Le talisman, Robert Laffont, 2005 
La Chaloupe, tome 2: L'Aventurine, Robert Laffont, 2005 
Laisse moi te dire , Fayard, 2006 
Allez France !, Robert Laffont, 2006,

Autres critiques :
~L'Avenir de Bernadette

~Claire et le bonheur (tome 2)



Lecture : Janvier 2010
Rendez-vous sur Hellocoton !

Publié par Elora

Lundi 8 février 2010 à 15:25

http://www.mairie-villefontaine.fr/var/mairie_villefontaine/storage/images/mediatheque/images/culture/bibliotheque/dernieres-acquisitions/l-echappee-belle/207358-1-fre-FR/L-echappee-belle_lightbox.jpg(Le Dilettante, 10,00€, 164 pages)
ISBN : 978-2-84263-184-0

Simon, Garance et Lola, trois frères et soeurs devenus grands (vieux ?), s'enfuient d'un mariage de famille qui s'annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier d'un château pendu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s'offrir une dernière vraie belle journée d'enfance volée à leur vie d'adultes. Légère, tendre, drôle, L'Echappée belle, cinquième livre d'Anna Gavalda aux éditions Le Dilettante, est un hommage aux fratries heureuses, aux belles-soeurs pénibles, à Dario Moreno, aux petits vins de Loire et à la boulangerie Pidoune.

 Anna Gavalda nous raconte ici l'escapade d'une fratrie trentenaire. Deux frères et deux sœurs, cabossés par la vie, qui le temps d'un week-end vont fuguer comme des adolescents pour s'offrir une dernière bouffée d'adolescence. Garance, la narratrice, célibataire endurcie, n'a toujours pas de situation stable, à l'inverse de son frère aîné, Simon, marié à une pimbêche et apparemment satisfait par son existence. Il y a aussi Lola, la plus âgée, qui se remet tout juste d'un divorce difficile et Vincent, le petit dernier, qui a l'allure d'un éternel adolescent. Difficile de résumer plus, tant l'histoire est brève.

 Il ne faut pas trop en attendre de ce court roman, de cette nouvelle. Il s’agit d’une trop simple parenthèse sympathique.

On retrouve beaucoup de personnages, idées, détails de ses autres livres : la bande-son qui colle aux émotions des personnages (de Vivaldi à Marvin Gaye), le trajet en voiture, le château et les aristocrates du cœur, les joyeuses tablées provinciales un peu "plouc", les chagrins d'amour, les épouses emmerdeuses, les fous-rires complices de l'enfance, la campagne en guise d'échappatoire...  Bref, beaucoup de choses déjà vues et revues.

 Anna Gavalda frise trop dangereusement avec les clichés, elle qui croquait tellement bien les petites manies de ses semblables, surtout dans Ensemble, c’est tout. Mais le mariage, avec son lot d'obligations mondaines, de vieilles tantes et de vacheries en douce, est un thème très très convenu. Les personnages sont bien campés mais particulièrement caricaturaux. D'ailleurs, tout est caricatural dans ce roman. On a également droit au cliché des parisiens tombés chez les provinciaux bourrus. Ces autochtones ont cependant un sens de l'hospitalité très développé, pour peu que l'on se donne la peine de comprendre le dialecte local.

 Le style est trop oral et trop simple pour réellement plaire. Et le discours n’est pas très construit et simplifié à l’extrême, manquant cruellement de développement.

 Alors, rien de bon dans ce petit livre ? On sourit plusieurs fois. Et puis, on peut y trouver une pointe d’émotion.


http://www.linternaute.com/livre/magazine/temoignages/vos-20-auteurs-preferes/image/anna-gavalda-13315.jpg
Anna Gavalda est une femme de lettres française, née le 9 décembre 1970 à Boulogne-Billancourt.

Lorsqu'elle naît, en 1970, son père vend alors des systèmes informatiques aux banques et sa mère dessine des foulards.

En 1992, elle devient lauréate du prix du Livre Inter pour La plus belle lettre d’amour. Professeur de français au collège Nazareth à Voisenon (Seine-et-Marne), elle obtient en 2000 le Grand Prix RTL-Lire pour son premier recueil de nouvelles Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part publié par Le Dilettante.

Trois de ses livres sont devenus des best-sellers : Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part s'est vendu à 1 885 000 exemplaires, Je l'aimais à 1 259 000 exemplaires et Ensemble c'est tout à 2 040 000 exemplaires. Entre 2004 et 2008, l'auteur a ainsi généré plus de 32 millions d'euros de chiffre d'affaires d'après une étude GfK.

Elle tient une chronique dans le magazine Elle à propos des livres pour enfants et participe au jury pour le du festival international de la bande dessinée d'Angoulême.

Elle est mère de deux enfants et vit à Melun. Selon l'hebdomadaire Voici, elle est une descendante de Dorothy Parker.


Du même auteur : ~Ensemble, c'est tout~

Lecture : Janvier 2010





 


Rendez-vous sur Hellocoton !

Publié par Elora

Samedi 6 février 2010 à 13:47

 http://a10.idata.over-blog.com/158x243/1/33/87/02/NP.jpg(Rivages Poche, 7,50€, 192 pages)
ISBN : 2-7436-0170-1

"Un écrivain japonais célèbre, émigré aux États-Unis, se suicide en laissant un recueil de nouvelles écrites en anglais.  Le livre ne sera jamais publié au Japon: chaque traducteur commençant la quatre-vingt-dix-huitième nouvelle meurt.  Au cours d'un été étrange, Kazami, l'amie du dernier traducteur, découvrira la vérité.  Et elle finira par croire que "tout ce qui s'est passé était beau... D'une beauté violente, à en perdre la raison".  

 N.P. ("North Point") est un roman dont l'apparence est celle d'un roman policier: mystère d'un recueil de nouvelles dont les traducteurs sont morts suicidés avant d'avoir achevé la translation de la 98ème...

Mais très vite un décalage se fait sentir: le mystère et l'enquête cèdent le premier plan à une étude approfondie des relations existant au sein d'un quatuor assez complexe, un peu comme un huis clos - que j'ai trouvé parfois étouffant: Une frère et sa soeur, un amour incestueux avec une étrange demie soeur, une amie liée à eux par le suicide de son amant.

En fait, si la fameuse 98e nouvelle est présente tout au long du roman, elle n'est que prétexte à autre chose.  Prétexte à décrire le fameux été vécu par les quatre personnages: Kazami, Saki, Otohiko et Sui.  Pour Kazami, la narratrice, cet été constitue une parenthèse flamboyante à côté de laquelle l'ordinaire semble un peu morne.  Elle a l'impression de vivre dans un roman intense.  On peut aisément se reconnaitre dans cette sensation, ce souvenir si fort d'une période qui a été idéalisée et dont un événement particulier marque la fin.  Une période que nous regardons avec émerveillement, malgré les fêlures et les drames qui s'y sont joués.  Une parenthèse, quoi.   

Au final, le mystère est plus un prétexte qu'autre chose: le fil directeur du roman réside dans une analyse quasi clinique des relations des personnages de cet univers qui ont tous en eux une fêlure, une fragilité derrière le sourire, une candeur délicate qui les rend plutôt attachants.

L'écriture est subtile, poétique et imagée bien qu'un peu trop sucrée. On peut facilement imaginer les images volées, les sensations décrites. Les dialogues semblent jurer avec le reste.

CHALLENGE ABC

http://www.miolao.com/blog/wp-content/uploads/2009/11/yoshimoto.jpg

Banana Yoshimoto (吉本 ばなな, Yoshimoto Banana) est une écrivaine japonaise née à Tōkyō en 1964. Son vrai nom est Mahoko Yoshimoto. Elle est la fille du poète et critique littéraire Takaaki Yoshimoto.

Elle s'est fait connaître grâce à son roman Kitchen (1987, publié en France en 1994), et vendu à plus de 2,5 millions d'exemplaires au Japon.

Ce roman, comme la plupart de ses livres suivants, parle de la perte, du deuil, avec une touche de surnaturel.

Elle fait partie de la nouvelle génération d'écrivains japonais, un peu plus individualistes par cette façon de tout traiter à la première personne, mais elle reste très poétique, grâce à son phrasé que l'on retrouve au fil de ses écrits. Banana Yoshimoto a un univers, touchant et drôle à la fois ; les thèmes sont parfois d'une simplicité extrême, mais ce qui intéresse Banana Yoshimoto est surtout d'instaurer cet univers très personnel, et très rêveur. Les femmes japonaises se sont beaucoup reconnues dans ses œuvres, surtout Kitchen, qu'elles ont plébiscitées.

En 1986, elle fut récompensée par le Izumi Kyoka Prize, le grand prix des arts de l'Université de Nihon pour la nouvelle Moonlight Shadow (éditée avec Kitchen), puis en 1987 par le Kaien Magazine New Writer Prize, un prix soutenant les nouveaux écrivains pour Kitchen.

Sur ma PAL/LAL :
Kitchen

 Lecture : Janvier 2010

Rendez-vous sur Hellocoton !

Publié par Elora

Lundi 18 janvier 2010 à 18:07

 http://blackwithblue.free.fr/IMG/jpg/Veronique_Olmi_-_Bord_de_Mer.jpg
(Actes Sud, 6,50€, 128 pages)
ISBN :
2-7427-4219-0


Elle vit seule avec ses deux petits et pour la première fois les emmène en vacances. Cette escapade doit être une fête, elle le veut, elle le dit, elle essaie de le dire. Ensemble ils vont donc prendre le car. En pleine nuit, sous la pluie, faire le voyage. Mais les enfants sont inquiets : partir en pleine période scolaire, partir en pleine semaine, partir en hiver à la mer les dérange. Et se taire, et se taire, surtout ne pas pleurer, surtout ne pas se faire remarquer, emporter toutes ses affaires pour se rassurer, juste pour se rassurer, pour ne plus avoir peur de la nuit. Car demain tout ira bien, demain ils seront heureux. Au soleil, ils iront voir la mer. Dans une langue âpre, empreinte de poésie, de tendresse et de révolte, Véronique Olmi compose une histoire simple et bouleversante. Car ce roman est aussi un cri, dérangeant, terrifiant comme une lame de fond, un miroir...

Une femme sans nom et comme dépossédée des choses arrive avec ses deux petits garçons, Stan et Kévin, dans une ville située au bord de la mer. Autant pour fuir la misère et les règles du jeu social dont elle souffre que pour offrir à ses enfants un peu de bonheur, une brillance des jours et la promesse d'un Ailleurs peut-être enfin tangible, à mille lieues de la Cité pesante et cruelle.
Mais bien vite, une tension âpre s'installe au fil du récit mené par un "je" dont on devine rapidement la logique déconstruite et affolée. Une voix violente et tendre s'impose alors, au milieu de la pluie, de la boue et des lumières improbables de la ville, tumulte intérieur qui sourd peu à peu puis gronde comme cette mer infinie que n'ont jamais vue les enfants et qui forme autant l'horizon que la frontière ultime de ce voyage.
Le "je" que le lecteur entendra dans Bord de mer n'est pas à proprement parler celui d'une "bonne mère", selon le sens commun et ce qu'il implique en termes de responsabilité familiale. Ce "je" serait même tout autre chose. Celui d'une mère à la dérive, dans les marges du social – border line et bord de mère sans faire de mauvais jeu de mot - qui dit l'absolu de l'amour maternelle et ses déclinaisons au-delà de la Raison...
Une histoire toute simple, un récit très très fort. Une fin terrifiante! C'est le premier roman de Véronique Olmi qui est dramaturge et qui a déjà à son actif de nombreuses pièces de théâtre. Un auteur à découvrir!

http://www.tifeoweb.it/pws/images/article/4/1311-582.jpg

Véronique Olmi est un écrivain français, née en 1962 à Nice. Elle est la petite-fille de Philippe Olmi, ministre de l'agriculture, député des Alpes-Maritimes et maire de Villefranche-sur-mer durant 20 ans. Après avoir suivi des études d'art dramatique chez Jean-Laurent Cochet, Véronique Olmi a été assistante à la mise en scène pour Gabriel Garran et Jean-Louis Bourdon de 1990 à 1993. Auteur pour le théâtre, elle a également publié, en 2001, chez Actes Sud, son premier roman, Bord de Mer qui a reçu le Prix Alain-Fournier.

Elle a dirigé durant trois ans le comité de lecture du Théâtre du Rond-Point.

A la demande de Laure Adler, elle a produit et animé 5 numéros d'une émission sur France-Culture "C'est entendu !".

Elle a signé pour le Figaro Madame un reportage : Les amazones de Tsahal.


 Ils en parlent : Clara, Lily

  Lecture : Octobre 2009Rendez-vous sur Hellocoton !

Publié par Elora

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast