Lundi 15 juin 2009 à 0:35

http://accel10.mettre-put-idata.over-blog.com/300x300/0/28/47/97//bleus---l-ame-sagan.jpg(Pocket, 192 pages)
ISBN : 2-266-06174-7


L'auteur : Françoise Sagan
Biographie

Publié par Elora

bleus, âme, sagan, vie

Dimanche 14 juin 2009 à 12:27

 

http://pagesperso-orange.fr/sublimeacide/images/images/livres/chronik%20d%27une%20mort%20annonc%E9e.jpg

(Le Livre de poche, 3,00€, 116 pages)
ISBN :
2-253-04397-4

 
L'Auteur : Gabriel Garcia Marquez
Biographie 

 Les frères Vicario ont annoncé leur intention meurtrière à tous ceux qu'ils ont rencontrés, la rumeur alertant finalement le village entier, à l'exception de Santiago Nasar. Et pourtant, à l'aube, ce matin-là, Santiago Nasar sera poignardé devant sa porte. Pourquoi le crime n'a-t-il pu être évité ? Les uns n'ont rien fait, croyant à une simple fanfaronnade d'ivrognes ; d'autres ont tenté d'agir, mais un enchevêtrement complexe de contretemps et d'imprévus - souvent joyeusement burlesques -, et aussi l'ingénuité ou la rancœur et les sentiments contradictoires d'une population vivant en vase clos dans son isolement tropical, ont permis et même facilité la volonté aveugle du destin. Chronique d'une mort annoncée est un roman hallucinant où l'humour et l'imagination du grand écrivain colombien, prix Nobel de littérature, se débrident plus que jamais pour créer une nouvelle et géniale fiction sur les thèmes éternels de l'honneur et de la fatalité. 

 

 Dans ce roman (ou nouvelle ? 116 pages…), ce n'est pas le suspense qui tient le lecteur en haleine puisque tout est clair dès le début : Santiago Nasar va mourir. Tout le monde savait et personne n'a rien fait ! Mais L’auteur nous entraine dans un cercle vicieux, vertigineux, infernal d‘événements à la fois fois possible mais improbables dans leur succession. Gabriel Garcìa Marquez nous enchaine à son livre si bien que l’on ne peut plus le lâcher.
Ce livre, c’est le cheminement de la victime, dont on se demande tout au long du récit si elle a pris les choses à la légère ou si elle n'a pas été prévenue.
Dans la noirceur d’une histoire tragique, l’auteur ne tombe pas dans le pathétique et nous offre une œuvre en finesse et en poésie.

Bref, une grande œuvre contemporaine.

Vendredi 12 juin 2009 à 9:45

http://www.images.hachette-livre.fr/media/imgArticle/Lattes/2005/9782709628204-T.jpg(Le Livre de Poche, 7,50€, 604 pages)
ISBN :
2-253-14794-X


Le roman d'Arthur Golden conte l'histoire d'une petite Japonaise aux yeux gris - couleur rarissime au Japon - Chiyo qui, née dans un obscur village de pêcheurs, à Yoroido, au début du XXème siècle, deviendra l'une des geishas les plus en vue de Gion avant de s'installer aux Etats-Unis après la Seconde guerre mondiale et de monter à New-York, avec l'aide de son protecteur (= danna en japonais) une petite maison de thé très cotée.


Chiyo, dont la mère est mourante, est tout d'abord remarqué par un notable de son village, M. Tanaka, lequel a eu une enfance malheureuse et se dit que, élevée décemment, cette enfant aux yeux si beaux et si étranges devrait finir par accéder à un bon niveau de vie. A cette époque, pour une fillette, il n'y a pas trente-six moyens de réussir : Tanaka convainc le père de l'enfant de les vendre, elle et sa soeur, à une okiya (=maison de geishas) de Gion, à Kyoto, tenue par Mme Nitta.

Tandis que sa soeur, bien moins jolie, prend le chemin d'un bordel banal, Chiyo commence le dur apprentissage de geisha dans une maison où elle s'attire tout de suite la haine de la geisha en titre, Yatsumomo. Elle rêvera longtemps de s'échapper, tentera même de le faire jusqu'au moment où sa rencontre avec "le président" dans une rue de Gion, alors qu'elle n'a que 14 ans, lui donnera les motivations qui lui manquaient.

Aidée si l'on peut dire par Mameha, l'une des plus célèbres courtisanes de l'époque qui est aussi la grande ennemie de Yatsumomo, elle passe du statut de simple servante à celui, tant enviée, d'apprenti-geisha, suivant sa "grande soeur" (on nommait ainsi les geishas confirmées qui se chargeaient d'enseigner leur art aux apprenties) dans les maisons de thé où elle apprend à charmer et à plaire. Enfin, elle devient elle-même geisha et prend alors le nom de Sayuri.

Mais ses aventures ne sont pas finies …
 


Ce récit a la véracité d’un document…et, pour cause, il est basé sur un témoignage. Il a donc l’avantage d’être bien documenté. Arthur Golden fait preuve d’une grande précision, si rare dans nos romans contemporains mais son talent fait que les descriptions sont loin d’être ennuyeuses. A vrai dire, le Japon et ce qui l’entoure ne sont pas nécessairement attirants mais, dans ce petit bijou, il n’y a pas de doutes, ils envoûtent. Les personnages sont très attachants même les plus méchants !

 

 

On entre en douceur dans cet univers japonais d’avant-guerre mystérieux et presque effrayant pour nous, petits européens.

 

 

Ce roman est un incontournable sur le sujet bien que l’histoire d’amour paraisse forcée. 

 

Le principal avantage qu’il possède, c’est que l’on comprend mieux pourquoi beaucoup assimilent les geishas à des prostituées…Mais est-ce complètement erroné ? En tout cas, Geisha ne le contredit pas. 

 

Il ne laissera pas un souvenir incontournable à tout le monde…Peut-être aux passionnés de la culture japonaise ou aux amateurs de voyages mais on ne s’avancera pas plus.

 

Cependant, le film est une véritable déception.

Publié par Elora

geisha, japon, roman, témoignage

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